Le 26 avril prochain, la Principauté d’Andorre va voter pour le renouvellement de son Parlement national. Jaume Bartumeu Cassany, président du Groupe socialiste au Parlement andorran, a toutes les chances de battre la droite et de succéder ainsi à M. Albert Pintat.
Dans le courant de la semaine dernière, je me suis rendu en Andorre pour justement soutenir sa candidature. J’ai totalement confiance en lui, je sais qu’il a tous les atouts pour réussir et devenir le grand chef d’Etat que la Principauté d’Andorre attend. De toute façon, je ne vois pas comment la droite pourrait rester au pouvoir en Andorre, puisque même Nicolas Sarkozy, président de la République Française et co-prince (!), vient de tacler le Chef du gouvernement andorran en le montrant du doigt sur la scène internationale. Il l’a publiquement dénoncé comme étant à la tête d’un « paradis fiscal » !
Alors, si la droite française dit qu’il ne faut pas voter pour la droite andorrane, moi je ne vois plus qu’une solution, la mienne : il faut voter pour la gauche andorrane. En tout cas, moi, en tant que socialiste français des Pyrénées-Orientales, en tant que membre de la fédération catalane du PS j’appelle à voter pour le socialiste Jaume Bartumeu. C’est la logique !
Oui, à la gauche au pouvoir en Andorre. Oui, au changement en marche en Andorre, puisque même le co-prince français l’appelle de ses voeux. Je suis venu ici préparer l’alternance. Je l’ai d’ailleurs dit aux Andorrans lors de mon déplacement chez eux, jeudi dernier : « Je ne suis pas venu ici et aujourd’hui par hasard. Vous allez entrer en campagne électorale bientôt, et aujourd’hui c’est une réunion de travail, certes, mais en même temps je viens voir et soutenir un ami ».
Je l’ai dit d’autant plus haut et plus fort, et je le répète, que Jaume Bartumeu est un homme extraordinaire. Les Andorrans ont de la chance de l’avoir. Qu’ils en profitent !
Avec lui aux commandes de l’Andorre, nous allons pouvoir entreprendre des réalisations, concrétiser, mettre en place des coopérations fortes, et ce à travers notamment ce que j’appelle une « collaboration triangulaire » entre le département des Pyrénées-Orientales, la Generalitat de Catalunya à Barcelone et la Principauté d’Andorre.
Il me semble, j’en suis même certain, que demain nous pourrons faire des choses, et de belles choses ensemble. Il y a surtout entre nous : l’envie de faire. Les lois existantes ne seront pas un frein à cette volonté de changement qui s’exprime aujourd’hui. Je l’ai d’ailleurs dit avec insistance à Jaume Bartumeu : « Je suis prêt à continuer à tes côtés, Jaume, pour porter ses valeurs de changement que nous partageons ».
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